Arrivée en eternia

- Ce serai un honneur, maitre nain.
- On en à trouvé d'aut...
(paffff!!!!!!)

Comme d'habitude, Koraïchi fit une entrée remarquée en s'encastrant dans un mur à l'opposé de
l'endroit où il voulait aller, allez savoir comment il c'était démerdé.

- ...tre!!!!!

Koraïchi s'approcha d'Arankar qui lui colla un pin, l'envoyant s'encastrer dans le mur opposé.

- Du mithril!!!

Le forgerons mercenaire et seul humain du groupe, pas de nom, on l'appelle le forgerons, entra
dans la pièce et colla un coup de la massue qu'il tenait à la main sur le crâne de Koraïchi qui
s'effondra.

- C'était de l'argent, crétin d'oreille pointue!
- Tu as un problème avec les oreilles pointues, Forgeron?

A l'air flippant d'Arankar, le forgerons se rétracta.

- Non non, juste contre ce crétin de raté de Kora. On à installé une rampe et on bricole un escalier
pour rendre la mine accessible plus facilement de la ville. On à mis une barrière autours du trou pour
pas que d'autre crétins y tombent. La mine sera exploitable d'ici demain.

Le forgerons sortis précipitamment, n'ayant pas envie de servir de punching-ball à Arankar. Celui-ci se tourna vers les nains.

- J'ai à mon tour un marché à vous proposer. En échange de vos services j'aimerai que vous
habitiez ici. On ne manque pas de maisons vide, ce serait un honneur d'avoir un maitre nain installé dans notre cité.

C'est le moment que choisit le nain pour débarquer avec une pièce d'armure étincellante et flambant neuve.

En voila une! J'espère que les abrutis qui sont sous tes ordres continuent d'extraire mon précieux minerai!
Et c'est qui lui? Je l'ai jamais vu dans le secteur!

C'est avec une bière à la main que Barün attendait la réponse de l'elfe, et d'un rot qu'il brisa le silence...

Une énorme explosion retentit et le sol trembla. Puis un gigantesque nuage de
poussière sortit des mines. Nullement étonné, le Seigneur des lieux riait tellement qu'il
s'en étouffait. Naya regarda autours de lui. Les mercenaires n'avaient même pas levé
les yeux. Il secoua la tête.

- Je ferais porter le message à Notre Dame au plus tôt.

Le Seigneur des lieux virant au bleu, il s'en approcha et lui colla une énorme claque
dans le dos. Une fois qu'Arankar eut repris son souffle, il continua.

- Permettez moi de me joindre à vos troupes en attendant l'arrivée de celles de la
Dame.

Naya commençait sérieusement à faire la tête. Son messager était en retard. Il déboula
quelques secondes plus tard.

- Va dire à la Dame que le Seigneur des lieux à besoin de main d’œuvre.

Une fois le messager partit, Naya se joignit aux mercenaires pour reconstruire.

Se précipita vers le lieu de l'explosion et explosa lui même de colère.

- Bande d'incapables! Evidemment, en confiant une tâche à un elfe, on ne peut s'attendre qu'à un travail d'elfe!
C'est décidé, j'me barre.
Et vos armures vous savez où vous pouvez vous les mettre.

Prépare ses bagages, ses vivres et quelques tonneaux de bière et s'en va à la recherche d'un autre gisement de précieux minerai.

Les mercenaires trouvèrent au bord des Marais un navire vide échoué. Mais ils étaient
des mercenaires, et le piège était mal tendu. 150 pirates surgirent des buissons
alentours et les chargèrent.Aussitôt, les 30 mercenaires se séparèrent en groupes de
deux et affrontèrent dos à dos l'ennemi 5 fois plus nombreux. Ils n'étaient pas inquiets
pour eux. Le navire était bien trop grand pour 150 pirates. Ceux qui voulait dire que
le reste était en train d'attaquer la citée du Seigneur Arankar.

Seulement, un renfort de 100 pirates arriva alors qu'ils n'avaient pas tué la moitié du
premier groupe. Les mercenaires d'Ombretueur étaient en difficulté et un autre
problème s'annonçait. Au loin, et s'avançant très rapidement, un navire sans drapeau
avançait.

- Dépêchez vous, des renforts arrivent!

Le navire mit près d'une heure pour arriver et débarquer. Et au lieu de pirates, une
bande de mercenaires portant l'insigne de Seigneur Arankar déboulèrent et prirent les
pirates d'assaut. La bataille ne dura même pas 5 minutes. Les pirates furent décimés.
Comprenant l'urgence de la situation, le nouveau groupe parti aussitôt vers la citée,
suivit de près par celui d'Ombre.

Les 500 pirates venaient d'atteindre leur mur, couvrant leur faiblesse par de ridicules
hurlements guerriers, Arankar les regardait et souriait, ils n'étaient que 148pour défendre la
citée, mais il était confiant, les pirates attaquèrent soudain, sans aucune discipline. Les
mercenaires postés sur les remparts tirèrent leurs flèches, décimant la première ligne pirate,
puis ils tirèrent leur lame, et le temps que les pirates passent la porte, ils descendirent des
remparts et attaquèrent dans une parfaite discipline, par groupe de deux, dos à dos, des duos
redoutables par leur maitrise de leurs armes.Mais dans le lot, un duo se séparait des autres:
Arankar maniait une hache à double lame et fauchait les adversaires tendis que Naya, armé de
deux épées courtes, virevoltait et écrasait ses ennemis.

Les troupes pourtant peu nombreuses d'Arankar tenaient tête aux pirates. Dans un hurlement,
les mercenaires d'Ombretueur et d'Arankar venant tout juste des Marais attaquèrent les pirates
dans le dos. La bataille fut courte mais violente, les pirates étant poussés par l'énergie du
désespoir, mais ils ne purent faire face et périrent tous.

Alors qu'ils venaient tout juste de rentrer dans la citée, un messager portant la bannière
d'Ombretueur arriva.

- Messire Arankar.

Le messager n'était d'autre qu'Arhim, normalement censé protéger la citée de sa Dame.

- Les troupes de Lloth en échec commencent à se disperser dans la Forêt. Dame Ombretueur est
partie avec l'essentiel de nos troupes, nous ne pouvons protéger la citée et ses habitants en étant si
peu.
- Envoyer mes hommes serait bien trop imprudent, nous ne pouvons protéger deux citées en même
temps. Vous allez partir avec 300 de mes mercenaires et ramener toute la population de Dame
Ombretueur ici.

Arhim se mit aussitôt en route, la préparation serait courte, les gens d'Ombretueur
s'attendaient à partir et avaient donc préparé leur voyage.

Le peuple d'Ombre était arrivée à destination, mais sans un piteux état. Des Drows de
Lloth fuyaient le champs de bataille et attaquaient tout ceux qu'ils pouvaient. Plus de
1.000 Drows se baladaient dans la Forêt, détruisant tout sur leur passage. Arhim,
Naya et Arankar tenaient un conseil de guerre.

- L'accès à la Capitale nous est coupé, il y à bien trop de Drows entre eux et nous, nous
n'avons pût amener que 500 personnes. Les autres sont mortes en chemin.
- Je ne pense pas que vos hommes tiendrons longtemps face à la menace. Il nous faut un
plan de secours.
- Messire Arhim, vos mercenaires vous ont-ils dit si les bateaux étaient encore utilisables?
- Oui mais nos hommes ne savent pas naviguer et ...
- Les miens si. Nous venons de Kaëturban, c'est dans les gênes.
- Ils nous faut donc partir, et maintenant.

La plaisanterie était tombée à plat. Arhim venait d'abandonner la citée de sa Dame, et
maintenant ils allaient devoir abandonner celle d'Arankar. L'idée était dure à
accepter mais ils n'avaient pas le choix. Pendant qu'il rassemblait tous les
mercenaires, Naya et Arankar s'occupaient de toute la logistique de nécessitait un tel
déplacement.

Ils s'étaient mis en route quelques heures plus tard. Atteindre les navires n'avait pas
été un problème. Le problème, c'est qu'ils étaient presque 1.200 pour deux navires à
500 places.

- Je reste ici.

La proposition d'Arankar fut comme un coup de marteau.

- Je vais rester avec 200 hommes. Je ne peux pas abandonner ma citée. Nous trouverons un
moyen d'atteindre la Capitale et de nous y réfugier en attendant que les choses se calment.

N'y Arhim ni Naya avaient leur mot à dire. Les mercenaires et les paysans d'Ombre
furent répartis équitablement entre les deux navires. Les hommes d'Arankar les mirent
en route, et bientôt on ne vit que deux ombres qui disparurent au lointain.

- Ou allons nous?
- Des rumeurs disent qu'Ombre et son armée se dirigent vers le Désert. Nous allons faire de
même.