![[GdD] Un campement d'une nuit... Empty](https://2img.net/i/empty.gif)
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Etemenorkia, capitale de l'Empire d'Eternia, plus imposante ville de tout le continent connu, centre politique de l'Empire. Les murailles en imposaient, tant par leur hauteur que par la longueur sur laquelle elles s'étendaient.
Mais en cette fin d'une brûlante après-midi, des milliers de paires d'yeux qui s'en approchaient ne contemplaient pas ces murailles, ou rarement.
L'armée composée de troupes seigneuriales et impériales était montée depuis le Sud d'Eternia, depuis l'Archiduché de l'Anok, fief suprême de l'Impératrice. Commandée par le Maréchal Calarenne, officier au sein de l'Armée Impériale et fidèle d'Ellianne, elle allait compter d'ici peu quelques deux cents dix milles soldats.
D'abord, les plus fidèles des troupes, étaient les quarante milles combattants anokiens, issus de presque toutes les races majeures existants en Eternia. Ensuite, près de quinze milles gens de l'Ethërya, envoyés par la comtesse Ilythia. Vingt milles soldats de l'Ordre du Lion,ensuite, sous les ordres d'Oliver Darcus, envoyé par Erika Myiamari, marquise du Sylfar. S'ajoutaient également quelques cinq milles soldats de seigneuries diverses.
Présentes également, enfin, soixante-quinze milles soldats impériaux, dont soixante milles praetorii venus de leur lointain Est et menés par le Général Spiris. Les quinze milles autres impériaux étaient sous les ordres directs de Calarenne.
Mais, nous l'avons annoncé: ce n'étaient pas les seules forces présentes. Un immense campement était déjà monté au pied de la Capitale, prévu pour accueillir le temps d'une seule nuit les troupes venus depuis le Sud et l'Est.
Le Prince-Consort et Maréchal Impérial Julius César attendait de pied ferme ces renforts. Il avait laissée l'administration de la cité aux conseillers impériaux au service d'Ellianne, pour ne se préoccuper que de son art, afin de servir le plus efficacement possible sa bien-aimée.
Aussi, avait-il enfin rassemblé les autres troupes: trente milles soldats de plus, répartis de façon égale entre des soldats impériaux et des troupes seigneuriales rapidement expédiées au point de ralliement qu'était Etemenorkia.
Calarenne espérait que l'armée régulière du marquisat du Sylfar, soit vingt-cinq milles hommes en plus des troupes de l'Ordre du Lion déjà présentes dans la colonne de troupes. Si la marquise arrivait avant le départ du lendemain, l'armée compterait rien de moins que deux cent dix milles combattants de toutes sortes, dont presque la moitié de soldats impériaux; s'ils s'ajoutaient aux cinquante milles hommes déjà envoyés vers le Dorthonion...bah, il était certain qu'Oradroth plierait.
Arrivés à la lisière de l'immense campement, Calarenne donna ses ordres: les troupes levées contre le Dorthonion rompirent les formations, s'installant dans les nombreuses tentes. Le plus souvent, les hommes se groupaient selon leur fief d'origine; plus rarement ils se mêlaient aux autres troupes, sans doute à cause de la fatigue d'une longue journée de marche sous un soleil de plomb. Certains montaient leurs propres tentes, d'autres usaient de celles préparées à l'avance. Les praetorii, qui composaient à cette heure plus du quart de l'armée, se contentèrent de desseller leurs immenses montures, de se rouler dans leurs manteaux à même le sol et de poser la tête sur les selles, laissant leurs fidèles montures libres de leurs mouvements pour la nuit.
Une armée de domestiques et de serviteurs avait quitté le Palais Impérial, sur ordre de Julius, pour servir en eau et en nourriture l'immense armée.
Calarenne ordonna cependant que les chefs des diverses composantes de la troupe restent a proximité de sa propre tente. En l'occurrence, les deux chefs praetorii, Julius et Spiris, installèrent une simple tente à moins de dix mètres de celle de Calarenne, puis se tinrent à sa disposition. Julius, bien qu'ayant les mêmes grades et titres impériaux que Calarenne, lui céda naturellement le commandement, sans même avoir à dire un mot. Il était peut-être l'époux de l'Impératrice, mais Calarenne, lui, avait l'habitude de commander à une armée très hétérogène et aux forces impériales régulières, tandis que Julius n'avait de l'expérience qu'aux côtés des praetorii: le chef anokien était bien plus désigné pour ce commandement que le praetorien, ce dernier se contentant donc de commander directement aux forces de son pays.
La nuit sembla tomber rapidement, pour les troupes fatiguées et leurs officiers très préoccupés...Calarenne avait fait part de l'arrivée prochaine de la Marquise du Sylfar, et la plupart des autres espéraient également qu'elle les rejoindrait dans la nuit ou le lendemain au matin, si elle avait choisit Etemenorkia comme point de ralliement, elle aussi...
Etemenorkia, capitale de l'Empire d'Eternia, plus imposante ville de tout le continent connu, centre politique de l'Empire. Les murailles en imposaient, tant par leur hauteur que par la longueur sur laquelle elles s'étendaient.
Mais en cette fin d'une brûlante après-midi, des milliers de paires d'yeux qui s'en approchaient ne contemplaient pas ces murailles, ou rarement.
L'armée composée de troupes seigneuriales et impériales était montée depuis le Sud d'Eternia, depuis l'Archiduché de l'Anok, fief suprême de l'Impératrice. Commandée par le Maréchal Calarenne, officier au sein de l'Armée Impériale et fidèle d'Ellianne, elle allait compter d'ici peu quelques deux cents dix milles soldats.
D'abord, les plus fidèles des troupes, étaient les quarante milles combattants anokiens, issus de presque toutes les races majeures existants en Eternia. Ensuite, près de quinze milles gens de l'Ethërya, envoyés par la comtesse Ilythia. Vingt milles soldats de l'Ordre du Lion,ensuite, sous les ordres d'Oliver Darcus, envoyé par Erika Myiamari, marquise du Sylfar. S'ajoutaient également quelques cinq milles soldats de seigneuries diverses.
Présentes également, enfin, soixante-quinze milles soldats impériaux, dont soixante milles praetorii venus de leur lointain Est et menés par le Général Spiris. Les quinze milles autres impériaux étaient sous les ordres directs de Calarenne.
Mais, nous l'avons annoncé: ce n'étaient pas les seules forces présentes. Un immense campement était déjà monté au pied de la Capitale, prévu pour accueillir le temps d'une seule nuit les troupes venus depuis le Sud et l'Est.
Le Prince-Consort et Maréchal Impérial Julius César attendait de pied ferme ces renforts. Il avait laissée l'administration de la cité aux conseillers impériaux au service d'Ellianne, pour ne se préoccuper que de son art, afin de servir le plus efficacement possible sa bien-aimée.
Aussi, avait-il enfin rassemblé les autres troupes: trente milles soldats de plus, répartis de façon égale entre des soldats impériaux et des troupes seigneuriales rapidement expédiées au point de ralliement qu'était Etemenorkia.
Calarenne espérait que l'armée régulière du marquisat du Sylfar, soit vingt-cinq milles hommes en plus des troupes de l'Ordre du Lion déjà présentes dans la colonne de troupes. Si la marquise arrivait avant le départ du lendemain, l'armée compterait rien de moins que deux cent dix milles combattants de toutes sortes, dont presque la moitié de soldats impériaux; s'ils s'ajoutaient aux cinquante milles hommes déjà envoyés vers le Dorthonion...bah, il était certain qu'Oradroth plierait.
Arrivés à la lisière de l'immense campement, Calarenne donna ses ordres: les troupes levées contre le Dorthonion rompirent les formations, s'installant dans les nombreuses tentes. Le plus souvent, les hommes se groupaient selon leur fief d'origine; plus rarement ils se mêlaient aux autres troupes, sans doute à cause de la fatigue d'une longue journée de marche sous un soleil de plomb. Certains montaient leurs propres tentes, d'autres usaient de celles préparées à l'avance. Les praetorii, qui composaient à cette heure plus du quart de l'armée, se contentèrent de desseller leurs immenses montures, de se rouler dans leurs manteaux à même le sol et de poser la tête sur les selles, laissant leurs fidèles montures libres de leurs mouvements pour la nuit.
Une armée de domestiques et de serviteurs avait quitté le Palais Impérial, sur ordre de Julius, pour servir en eau et en nourriture l'immense armée.
Calarenne ordonna cependant que les chefs des diverses composantes de la troupe restent a proximité de sa propre tente. En l'occurrence, les deux chefs praetorii, Julius et Spiris, installèrent une simple tente à moins de dix mètres de celle de Calarenne, puis se tinrent à sa disposition. Julius, bien qu'ayant les mêmes grades et titres impériaux que Calarenne, lui céda naturellement le commandement, sans même avoir à dire un mot. Il était peut-être l'époux de l'Impératrice, mais Calarenne, lui, avait l'habitude de commander à une armée très hétérogène et aux forces impériales régulières, tandis que Julius n'avait de l'expérience qu'aux côtés des praetorii: le chef anokien était bien plus désigné pour ce commandement que le praetorien, ce dernier se contentant donc de commander directement aux forces de son pays.
La nuit sembla tomber rapidement, pour les troupes fatiguées et leurs officiers très préoccupés...Calarenne avait fait part de l'arrivée prochaine de la Marquise du Sylfar, et la plupart des autres espéraient également qu'elle les rejoindrait dans la nuit ou le lendemain au matin, si elle avait choisit Etemenorkia comme point de ralliement, elle aussi...
